Club Montagne de l'Adour - Camp d’été à Bénasque du 5 au 12 Juillet 2015
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Camp d’été à Bénasque du 5 au 12 Juillet 2015

Lundi 6 juillet : Pic d’Estos ou Tuca del Dalliu

Le départ est juste au dessus du camping "Los Banos" où nous avons planté nos tentes.
Nous remontons tranquillement le vallon de Literolle jusqu’à la cabane d’Ubago. Des cairns nous conduisent ensuite à un col situé entre le pic d’Estos et le Turon du Frontonet. Une montée courte mais rude et nous sommes au sommet du pic. Beau belvédère et vue magnifique à 360° : au sud devant nous le cirque de Greguegna dominé par un chapelet de 3000 avec la Maladetta et l’Aneto en arrière plan. Derrière nous, le massif des Posets et tous les pics du Luchonnais du Clarabide au Maupas en passant par le Perdiguére. Au retour petite variante : par les crêtes du Turon du Frontonet nous avons rejoint le col du Frontonet puis sommes descendus directement à la cabane.

Mardi 7 juillet : Lacs de Baticielles et d’Escarpinosa

Randonnée tranquille mais très belle pour un petit groupe qui après avoir remonté la piste du refuge d’Estos a trouvé la fraîcheur d’un sentier en forêt jusqu’au lac de Baticielles. Les arbres sont plus clairsemés et une demi-heure plus tard, voici dans son environnement plus rocheux piqueté de vieux pins le charmant lac d’Escarpinosa qui invite à la baignade… des pieds !

Le pic de Vallibierne

Cette randonnée commence par l’emprunt d’un bus jusqu’au pont de Coronas. En suivant le GR11 nous montons aux lacs de Vallibierne. Là commence le domaine des cailloux et des blocs. Après le 2éme lac nous abandonnons le GR11 et grimpons au lac Negre. Pause bien méritée pour reprendre des forces tout en regardant ce qui nous reste à monter jusqu’au sommet. Un denier effort dans les blocs et un mauvais pierrier et nous atteignons la crête menant au Vallibierne : c’est un 3000 qui se mérite surtout quand c’est le premier. A moins de 100m il y a un autre 3000 : las Culebras mais il faudrait franchir le "Pas de Cheval" .......... . Bien sagement nous mangeons au sommet du Vallibierne qui offre une vue inhabituelle sur la face sud de l’Aneto.

Mercredi 8 Juillet : Lacs des Gorgutes et col de la Glère

Le groupe "cool" s’est étoffé et démarre du bout de la route… internationale non terminée car côté Luchon, il n’y a rien ! Le sentier, un peu escarpé au début, monte dans les pins où l’ombre est bienvenue. Nous croisons de belles cascades bien alimentées par la fonte estivale et les températures caniculaires. Il traverse ensuite régulièrement, par de beaux lacets les estives avant de déboucher au dessus du grand lac des Gorgutes enchâssé dans les parois du Mailh Pintrat. Dix minutes de plus et nous voici au col de la Glère où nous accueille un brouillard épais venant de France qui cache le paysage. Au retour, petit arrêt au deuxième lac où baigne encore un beau névé. Tout au long de la journée, le massif altier de la Maladeta nous a accompagnés…....

Montée à la Rencluse

Ayant décidé de faire l’ascension de l’Aneto Jeudi depuis le refuge de la Rencluse nous sommes montés tranquillement au refuge en faisant un crochet par le trou du Toro, le Plan d’Aiguallut et le col de la Rencluse ....... avant de redescendre au refuge.

Jeudi 9 juillet : Le col et le Turonet de la Picada

Pendant que nos neuf amis entreprennent la longue ascension de l’Aneto par une superbe journée d’été, nous partons en navette rejoindre le fond de la Besurta où démarre le chemin un peu perdu qui mène vers les lacs de Villamuerta. Après le premier lac et un peu de recherche parmi les pins voici une sente cairnée qui permet de rejoindre le bon chemin du port de la Picada. La Maladeta et son glacier trônent devant nous. Une bonne série de lacets plus tard suivis d’une montée plein sud du Turonet et c’est le glacier et le sommet de l’Aneto qui s’offrent à nous. Des Mulieres à l’est aux Posets et Perdiguère à l’ouest, quel balcon superbe panoramique pour un déjeuner au sommet !

L’Aneto

Départ un peu avant 6h. Le jour est déjà là et est le bienvenu pour suivre les cairns (trop nombreux) balisant l’itinéraire menant au Portillon supérieur. Nous nous perdons dans un champ de blocs et rejoignons dés que nous le pouvons des névés permettant une avancée plus rapide. Du Portillon Supérieur nous découvrons le chemin restant à parcourir jusqu’au sommet. Un peu de neige, encore des blocs (un peu trop), de la neige, encore des blocs et enfin que de la neige. Nous mettons baudriers et crampons et allons jusqu’au col de Coronas. La pente devenant plus raide nous nous encordons et attaquons l’avant dernière difficulté car avant le sommet le Pas de Mahomed nous attend mais n’arrête personne.

Vendredi 10 juillet 2015 : Le pic de Sauvegarde

Pour aller au sommet du Sauvegarde (2738 m), deux options : un groupe partira du parking, près de l’Hospital de Benasque et avalera sans encombre les 1000 mètres de dénivelé. L’autre prendra la navette qui s’arrête peu avant la Besurta pour une grimpette tranquille de 850 mètres. Rendez-vous pour tout le monde à l’étroite brèche de Benasque d’où le panorama aussi bien sur les lacs français que sur les massifs espagnols est déjà spectaculaire.

Après un repos bien mérité, montée régulière sur les flancs raides du Sauvegarde où un chemin, parfois sente escarpée, permet de prendre facilement de l’altitude.

Après une petite crête très agréable voici le sommet d’où un panorama immense s’offre à nous. Superbe journée qui permet aux vainqueurs de l’Aneto de visualiser leur itinéraire.

Samedi 11 juillet : le lac du Col du Toro et la Pena Nera

Le Plan d’Estan est leur domaine et elles le font savoir. Sur la route de la Besurta nous avons eu droit à une opération "escargots" et à un bouchon : les vaches !

Après cet intermède nous nous sommes dirigés vers le trou du Toro, le plan d’Aiguallut et avons remonté le vallon de l’Escaleta avant de bifurquer vers le col du Toro qui domine le lac du Col du Toro. Certains se sont arrêtés là pendant que les autres continuaient vers la Pena Nera défendue par de fortes pentes herbeuses.

Dimanche 12 juillet : Le Sacroux

Les troupes s’éclaircissent pour cette dernière rando et c’est seulement à quatre que nous partons vers le Sacroux. Nous passons prés du lac des Gorgutes , faisons un crochet au col de la Glére avant d’entamer l’ascension du Sacroux. Encore de belles vues et les vallées françaises toujours sous la brume.